2001 - 2002 |
Au départ, en décembre 2001, il y a ce plan du véritable village, avec ses abords et son environnement. Le rectangle vert et bleu correspond au choix restrictif que j’ai fait. Les proportions bien entendu, n’ont pas été respectées et le reste est affaire de liberté (voir l’avant-propos de l’historique). Tout est parti de ce cadeau de Noël : des rails, un transformateur et un locotracteur. Entre le 25 décembre et le dernier jour de l’année, ce sont surtout mes méninges qui ont travaillé : que faire et où s’installer ? Le choix du lieu d’installation a été la question qui fut réglée au plus vite : pas question de s’installer dans la partie « à vivre » de la maison ! J’ai droit à un petit dix mètres carrés entre la machine à laver, le sèche-linge, l’établi et les deux autos stationnées dans le garage ! Ce choix m’offre néanmoins des avantages et notamment celui de laisser tel quel le « chantier » ! Je pourrai ainsi travailler sur cette maquette, même si je n’ai que quelques minutes devant moi : inutile de tout sortir et de tout ranger à chaque fois. Sur une brocante, je récupère à bas prix quelques rails droits, trois aiguillages et deux lampadaires fonctionnels. J’investis dans un passage à niveau, deux contacteurs et un relais pour le faire fonctionner. Je retrouve également, dans les cartons des multiples déménagements, deux transformateurs « LEGOS » appartenant à mes fils (qui à leur âge ne jouent plus !) : me voilà déjà un peu mieux paré ! Je décide donc que mon support sera décomposé en deux espaces : celui où l’on pourra voir la maquette et celui, caché, où sera installée la partie technique (transformateurs, système d’éclairages, prises, etc.).
Dans les mois qui suivent, j’achète une gare FALLER B-104 et, en août, je trouve une halle à marchandise FALLER B-154, en revenant de vacances dans le Jura. C’est au hasard d’un arrêt à Poligny, que je découvre le magasin « Jura Modélisme », sorte de fabuleux « capharnaüm en sous-sol », tenu par des « malades » du train, où l’on trouve de tout et encore plus ! Depuis, je m’y rends régulièrement (habitant près de Troyes, un peu plus de deux heures d’autoroute suffisent). Ces deux achats ne sont pas strictement conformes à la gare de CARTIGNY de mon grand-père, mais je me dis qu’en les trafiquant un peu et en les mettant en situation, je devrais pouvoir retrouver une certaine ambiance d’époque. Cette année 2002 va surtout me servir à me faire la main : apprendre à monter un « kit », sans laisser la colle « dégouliner » partout, apprendre à salir les bâtiments pour les rendre plus réalistes et trouver les multiples « trucs » qui permettent de progresser. Je lis des magasines spécialisés et je m’abonne à la liste « Ptitrain » : merci à toux ceux qui, le plus souvent involontairement, m’ont aidé.
Après un essai « passable » de création d’une maison en construction, c’est à partir de l’un des numéros de la série « Spéciaux modélisme » du magazine « Le Train » consacré à train et paysage - ambiance du Périgord (réseau modèle n°4, page 37), que je détourne les plans du pont à culée perdue et réalise ma véritable première maquette entièrement « perso » ! C’est un tournant, je crois, dans l’approche de mon travail : je ne serai plus obligé d’acheter systématiquement des « kit » du commerce et de les adapter ; je suis capable de créer mon propre « kit » !
Je n’ai malheureusement que peu de photos de cette époque, ayant stocké mes clichés sur CD et le CD n’étant plus lisible ; maintenant, je fais des sauvegardes ! La seule photo que je puisse montrer et ce scanner d’un tirage papier : pas terrible ! |
Le cadeau de Noël 2001 |
La partie technique |
La gare |
La halle à marchandises |
La maison en construction |
Le pont |
À la recherche de mon grand-père |