Renault 4CV |
Après la mort de Louis Renault et la nationalisation de l’entreprise, la marque Renault est relancée par Pierre Lefaucheux qui se fixe un projet ambitieux avec une automobile populaire concurrente des 2CV et autres Coccinelles. Rapidement, les objectifs de ventes sont atteints. La « motte de beurre » ou « quatre pattes », comme elle est alors surnommée, est un immense succès. En 1958, la 4CV devient la première voiture à dépasser le million d’exemplaires produits. Ce record marque aussi le début de la fin de l’aventure de la 4CV : sa production s’arrête définitivement le 6 juillet 1961. Fiche technique Puissance fiscale : 4 chevaux ; moteur : 4 cylindres en ligne, transmission aux roues arrière, boîte de vitesse à 3 rapports ; puissance : 17 chevaux à 3500 tr/mn ; cylindrée : 747 cm3 ; performances : vitesse maxi 100 km/h, 1000 mètres départ arrêté en 57 secondes ; prix : 172000 francs. |
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Renault 4CV police |
Adoptée à partir de mars 1955 par la préfecture de police de Paris, ses portières ont été remplacées par des ouvertures arrondies. Les policiers la rebaptisent « la Pie ». |
Renault Dauphine |
Renault Juvaquatre AHG2 |
Renault Juvaquatre armée |
La Renault Juvaquatre a été présentée au Salon de Paris de 1937, deux ans avant la Seconde Guerre mondiale. Sa production a été stoppée en 1939, pour reprendre sitôt la guerre terminée. Au début des années cinquante apparaît le break. Il sera commercialisé jusqu’en 1960 ! Au total, ce ne sont pas moins de 51000 breaks Juvaquatre qui seront produits. Fiche technique Moteur : c’est celui de la Dauphine dégonflé à 26 chevaux ; tenue de route médiocre ; confort : coussins de sièges bien durs ; prix : cher à son lancement, son prix déclinera avec le temps, chutant de près de 100000 F en dix ans.
Évidemment, avec une telle fiabilité et un si grand volume de chargement, l’armée française ne va pas tarder à s’approprier le break Juvaquatre. La gendarmerie en fera de même avec leur Juvaquatre dotée d’une gigantesque antenne reliée par des filins au pavillon: prêts à faire rugir le quatre cylindres de la Juvaquatre Dauphinoise, les gendarmes s’essouffleront néanmoins derrière les Citroën DS et autres Peugeot 403 ! |
Renault Dauphine |
De 1956 à 1968, la Dauphine sera la compagne très fidèle de millions de Français et d’Européens. Les Américains la découvriront au début des années soixante, mais la Dauphine ne s’adaptera pas à ce rude et lointain marché. Heureusement, en France, la petite Renault connaîtra de nombreux dérivés, notamment l’incroyable Gordini ou la légendaire « 1093 ». Elle gagnera même le difficile Rallye de Monte-Carlo et le tortueux Tour de Corse. Sa maniabilité, son moteur plus puissant que celui de la 4CV en feront la reine des poursuites urbaines : voici la Dauphine police, appelée la « Pie ». |
Renault Dauphine |
Renault Estafette |
Pour contrer le rival de toujours, Citroën, Renault, au début des années cinquante, a le projet d’un utilitaire à traction avant capable d’embarquer 600 kg de charge utile. Les technicien partent pratiquement d’une page blanche pour concevoir celle qui s’appellera joliment « Estafette ». Seul le moteur est connu, c’est celui de la Dauphine, mais il est implanté à l’avant pour entraîner les roues avant. Grande première chez Renault : la traction avant débarque donc dans une gamme où, jusqu’alors, tous les modèles sont des propulsions ! Comble de l’ironie pour Renault, c’est donc par la petite porte des véhicules utilitaires que le constructeur va s’engager dans la voie de l’architecture moderne à traction avant que son rival exploite depuis… 1934 ! Avec un moteur de 32 chevaux et de 845 cm3, l’Estafette roulait à 120 km/h maxi. |
Renault Estafette assistance course |
Renault 1000 kg |
Entre la Juvaquatre camionnette et les gros camions Renault, le « petit » 1000 kg, qui arrive en 1945, a la taille idéale pour relancer la France artisanale après six ans de guerre. Deux ans avant son concurrent de toujours, Citroën, Renault commercialise ce petit utilitaire à cabine avancée, moderne d’aspect même si sa structure est encore réalisée, à l’origine, en bois ! Placide avec son gros moteur connu de tout le réseau Renault, car proposé sur bien d’autres modèles de la marque, ce 1000 kg connaîtra deux évolutions majeures : sa structure en tôle, dès 1950 et, en fin de vie, une charge portée à 1400 kg (85 km/h). Ce fourgon a été l’un des plus populaire de l’après-guerre. |
Renault 1000 kg « Renault Motoculture » |
À la recherche de mon grand-père |